mercredi, février 28, 2007

Aphex Twin - Mt Saint Michel


Chris Cunningham - Monkey Drummer
Vidéo envoyée par isivideoblog

dimanche, février 25, 2007

La Môme

J'avais un peu peur d'aller voir un film français, d'un jeune réalisateur en vogue, sur Edith Piaf. Ô grandiose culture française! Comme nous aimons nous mirer en Toi! A voir les photos, j'étais intriguée, mais j'avais des haut-le-coeur en me rendant compte que ça m'évoquait un peu la guimauve sur fond d'accordéon et de carte postale parisiennne qu'était Le fabuleux destin d'Amélie Poulain. Aimant pourtant beaucoup Marion Cotillard, et curieuse de voir comme elle se serait débrouillée, je me suis décidée à y aller. Chouette!, se disait la mégère en moi, je vais pouvoir encore m'énerver contre les louanges automatiquement distribuées aux actrices qui s'affublent de fausses dents, ou d'un faux nez (non Nicole, ne te vexe pas de la sorte voyons!).

Le noir se fait et à défaut de s'ouvrir directement sur l'enfance morveuse et chétive de Piaf et son cortège de violons, ces derniers sont bien présents mais au sens propre, derrière sa petite silhouette s'apprêtant à chanter Heaven have mercy, et nous, on a déjà les larmes aux yeux. Mince!

S'ensuit un récit complètement décousu fait de différents sauts dans la vie de la chanteuse, dont la cohérence nous échappe un peu parfois. Entre ses différents amants, lieux de résidence, et divers concerts, mais on finit par s'y retrouver en fonction de sa coiffure et de son état de déchéance, pour s'apercevoir qu'après tout, ce n'est pas la cohérence temporelle qui importe dans ce film, mais celle de l'impact que les différents évènements de sa vie ont eu sur Edith Piaf. Ils ont frappé fort. Et nous, on a toujours les larmes aux yeux.

Puis il y a Marion Cotillard. Oui c'est elle, et il est vrai qu'il faut se le répéter assez souvent dans le courant du film pour ne pas se mettre à avoir peur à force de croire voir la véritable Piaf jouer son rôle à l'écran. On ne reconnaît rien de l'actrice. Sous le maquillage, il reste des bouts d'elle, mais à l'intérieur, plus rien, tout est devenu Edith Piaf. Sa voix, ses yeux, des éléments qu'on pouvait croire impossible à transformer, elle les a amenés le plus près possible de ceux de son modèle. La démarche, l'attitude d'une vieille malade, les mains déformées par l'arthrite, rien ne lui a été impossible à recréer. Quand elle chante, c'est Edith que l'on entend, mais le regard, et le jeu de scène sont imités à la perfection. Pour la première fois, j'ai réellement eu la sensation de voir une actrice se faire oublier pour laisser la place à la femme qu'elle incarne. Et c'est une telle preuve de respect qu'on en a encore les larmes aux yeux!

On ressort finalement bouleversé de La Môme, mais pas pour les raisons que l'on se serait imaginé: pendant les deux heures du film, Edith Piaf aura eu l'occasion de nous raconter sa vie à travers ses chansons, le corps de Marion Cotillard, et les yeux d'Olivier Dahan. Qui a dit que les fantômes n'existent pas?

dimanche, février 18, 2007

Inland Empire

Inland Empire est mon petit évènement personnel. Depuis six ans que David Lynch nous couvait quelque chose, le voilà qui accouche d'un nouveau machin bizarre à consommer avec plus ou moins de modération. Le truc, c'est que moi j'adore faire des overdoses de ces gourmandises là. J'avais cependant un peu peur d'être déçue après avoir entendu certains dire que ce dernier film était une bouillie inassimilable pour l'esprit, suite sans logique de scènes plurivoques. Je m'attendais à manger du David Lynch en crise de mysticisme et de philosophie de l'absurde caricaturale, sur le bord du précipice desquels il aime parfois se promener dangereusement.

Et bien j'ai cru avoir raison lorsque, malgré une introduction tonitruante à vous en mettre des frissons qui a eu le mérite de faire sursauter la salle en choeur dès le générique (voir par ici), une vieille femme vient expliquer à sa voisine qu'hier c'est en réalité demain pour ensuite lui raconter d'énigmatiques histoires de petits garçons et petites filles perdus sur des places de marché, engendrant la naissance du mal. Voilà donc un homme qui va droit au but! Nous balancer ce genre d'absurdités d'entrée de jeu, c'est risqué. Mais comme j'aime me laisser envelopper par ce qu'on me donne à voir, surtout quand c'est excellemment filmé et très bien joué, je me suis laissée happer par l'histoire de l'actrice tentée par une aventure avec sa co-star sur le tournage d'un film maudit. Et malgré les petites absurdités parsemées à chaque coin du récit, on déniche un semblant de fil conducteur qui pique notre intérêt: la confusion d'une actrice entre son histoire personnelle et celle de son personnage jusqu'à ne plus savoir si elle est en train de jouer ou si ce qui lui arrive est bien réel. Inutile de dire que Lynch n'aide pas le spectateur à s'y retrouver non plus, bien au contraire! Ajoutez à tout cela des images intrigantes et un son comme toujours irréprochable, et ça y est! Vous êtes défintivement happé dans le film! Et c'est toujours là que Monsieur Lynch, taquin comme pas deux, choisit toujours le moment où notre raison abdique pour laisser la place à une sensibilité à fleur de peau pour filmer les images les plus gênantes et les plus terrifiantes, de celles qui, bien que toutes simples, font appel à nos angoisses les plus refoulées. On aurait presque envie de regarder sous son siège pour voir si ce maudit monstre qu'on croyait toujours caché sous notre lit quand on était petit n'avait pas choisi ce moment particulier pour se glisser sous notre siège et nous attraper les chevilles brutalement afin de nous prouver que ben si!, il existe vraiment!

Effectivement, on ne comprend rien à Inland Empire. Et effectivement, encore, David Lynch nous assure lui même qu'il n'y a rien de particulier à comprendre. Mais c'est avec un petit éclair de malice au coin de l'oeil que le pauvre réalisateur serine toujours la même chose à des journalistes sans grande imagination. Parce que tout le monde semble attendre d'un film qu'il raconte une histoire qui nous tomberait toute cuite dans le bec, au vu des hurlement indignés qui déjà faisaient suite à la sortie de films comme Lost Highway ou Mulholland Drive. Mais cependant, l'homme était assez prudent pour laisser une trame interprétative pour que les fans les plus intellos et prétentieux puissent échaffauder des tonnes de théories plus tirées par les cheveux les unes que les autres, afin qu'ils se tiennent tranquilles. C'est TRES difficile à faire avec Inland Empire. Alors l'idée à la mode en ce moment, même chez certains fans de David Lynch, c'est que ce dernier se moquerait de son public ouvertement. Mais non! Toujours le réalisateur a affiché sa position clairement dans d'innombrables interview qui, de toute façon, sont toutes les mêmes: il n'y a pas de sens particulier à ses films, pas un qui soit primordial sur les autres, au contraire, ils sont faits pour être livrés en pâture à l'imagination de chacun. Il y a autant de films de David Lynch qu'il y a de spectateurs, tous sont ses co-auteurs. Et une telle preuve de confiance serait se moquer de son public?

C'est ainsi que je suis fière d'avoir participé à l'élaboration de ce film superbe, et que je demanderai à Môsieur Lynch de ne pas mettre autant de temps avant de nous en soumettre un autre! Et d'arrêter de fumer comme un pompier car j'aimerais pouvoir être dans l'attente de ses films pendant encore un bon moment!

dimanche, février 11, 2007

Oh man!

Voilà! Un homme! C'est bien une des premières fois que ça m'arrive. Voire LA première fois. Je prends mon crayon, et je dessine un homme. Evidemment, Cillian Murphy a un physique très fin, presque féminin... Mais tout de même! C'est un homme! (et quel homme! *bruyant et fracassant évanouissement*)




Humeur : bizarrement créative
Bande son : la B.O de ma vie

lundi, février 05, 2007

Croki session part. 2

Bidouilleurs présents (dans le sens des aiguilles d'une montre):


1.Moi
2.Moi
3.Julien, moi
4.Léonard, moi


Humeur: hyperactive
Bande son: Nosfell, Air, Belle and Sebastian

Croki session part.1


Non, elle ne se prend pas de baigne .
Non, je n'avais pas de modèle.
Oui, y'a un problème avec sa main, on dirait un fausse.
Oui, elle fait la gueule.
Oui, c'est beau un percieng au septum.
Si, c'est beau un piercing au septum.

Puisque je vous dit que c'est beau, un piercing au septum!

dimanche, février 04, 2007

My beautiful Scarlett

Humeur: créative
Bande son: Nosfell, Sonic Youth, Mogwai, Skalpel, The Stooges...