Nouvel évènement musical, pour ma part, Mogwai a récemment livré son dernier album. Malheureusement sans le sou, je me croyais obligée de patienter avant de pouvoir le découvrir, mais c'était sans compter sur ce site providentiel qu'est Deezer, qui m'aura permis de me jeter dans le son tonitruant de ce nouvel opus.
On est prévenu: The Hawk is Howling (l'aigle hurle). Parfaitement cadré sur sa pochette il plaque sur nous son regard perçant, et à l'intérieur, il hurle. Ca commence pourtant plutôt doucement: au bout de six albums studio, on connait le rituel de l'introduction tout en douceur, mais depuis le tout dernier, Mr Beast, on a goûté à la déferlante rageuse de guitares saturées offertes par le deuxième morceau. Batcat (voir les Z'oreilles) est une merveille sur ce plan: nos poils se hérissent et l'aigle prend son envol.
Le reste des morceaux est fidèle à l'univers du groupe: des nappes ethérées qui prennent leur ampleur au fil des secondes pour nous donner des plages ambiantes de plus en plus puissantes qui finissent par s'éteindre progressivement pour enchaîner sur un nouveau morceau: on y reconnaît les habituels xylophones, guitares, ou encore claviers, toujours placés là où il le faut; le regard de l'aigle est extrêmement précis. On alterne entre morceaux planants et d'autres plus énergiques jusqu'au milieu de l'album où l'animal plane au dessus de nous jusqu'à s'approcher près du soleil avec The Sun Smells Too Loud, seul morceau un peu inhabituel au regard des autres albums. Mogwai flirte avec la pop brodée d'électro, mais tout en gardant sa cohérence: les claviers sont à l'honneur, mais c'est à ce moment que l'on se rend compte que depuis le début la batterie a un rôle important dans The Hawk is Howling. Et ce n'est qu'à l'arrivée d'une des plus belles pistes (mais aussi des plus longues) intitulée Scotland's Shame que l'on est happés dans les serres de l'aigle, planant avec lui au rythme lourd d'une batterie, rappelant presque des tam-tams indiens, mais qui pourtant voudrait nous retenir bien au sol : l'équilibre est parfait.
Puis c'est après le nouveau temps de repos d'une piste que vient The Precipice dans lequel on se trouve rejeté, dernière part d'un voyage dans les serres d'un aigle d'une majesté sans égal. La chute est brutale, la musique s'arrête sur le coup. On s'en remettra... mais le plus tard possible s'il vous plait!
On est prévenu: The Hawk is Howling (l'aigle hurle). Parfaitement cadré sur sa pochette il plaque sur nous son regard perçant, et à l'intérieur, il hurle. Ca commence pourtant plutôt doucement: au bout de six albums studio, on connait le rituel de l'introduction tout en douceur, mais depuis le tout dernier, Mr Beast, on a goûté à la déferlante rageuse de guitares saturées offertes par le deuxième morceau. Batcat (voir les Z'oreilles) est une merveille sur ce plan: nos poils se hérissent et l'aigle prend son envol.
Le reste des morceaux est fidèle à l'univers du groupe: des nappes ethérées qui prennent leur ampleur au fil des secondes pour nous donner des plages ambiantes de plus en plus puissantes qui finissent par s'éteindre progressivement pour enchaîner sur un nouveau morceau: on y reconnaît les habituels xylophones, guitares, ou encore claviers, toujours placés là où il le faut; le regard de l'aigle est extrêmement précis. On alterne entre morceaux planants et d'autres plus énergiques jusqu'au milieu de l'album où l'animal plane au dessus de nous jusqu'à s'approcher près du soleil avec The Sun Smells Too Loud, seul morceau un peu inhabituel au regard des autres albums. Mogwai flirte avec la pop brodée d'électro, mais tout en gardant sa cohérence: les claviers sont à l'honneur, mais c'est à ce moment que l'on se rend compte que depuis le début la batterie a un rôle important dans The Hawk is Howling. Et ce n'est qu'à l'arrivée d'une des plus belles pistes (mais aussi des plus longues) intitulée Scotland's Shame que l'on est happés dans les serres de l'aigle, planant avec lui au rythme lourd d'une batterie, rappelant presque des tam-tams indiens, mais qui pourtant voudrait nous retenir bien au sol : l'équilibre est parfait.
Puis c'est après le nouveau temps de repos d'une piste que vient The Precipice dans lequel on se trouve rejeté, dernière part d'un voyage dans les serres d'un aigle d'une majesté sans égal. La chute est brutale, la musique s'arrête sur le coup. On s'en remettra... mais le plus tard possible s'il vous plait!
Humeur: on a vu mieux
Bande son: Mogwai
16 commentaires:
Mmmm... Je suis bien content de retrouver la petite Mathilde en verve de jolis textes un peu chiadés.
J'aime bien.
Deezer, depuis que je connais, j'achète plus beaucoup de CD.
Cause que j'écoute pas boucou en voiture, et que c'est dans la maison que je découvre. Et pis c'est super dans les soirées 'vec les caupins.
Genre:
"Heu t'as pas duuuuu...."
"Ouaih.... J'ai !"
"le super morceau là..."
"J'ai......"
J'avais rêvé de ça quand j'étais ado. Un truc qui te permettrait d' écouter tout ce qui se fait sur la planète.
Quand à Mogway, perso, je suis pas spécialement fan.
Mais bon, je te promet d'écouter demain en faisant la vaisselle.( voui, je fais des trucs de fiiiiiilles, cause que ma gonzesse est partie bosser durant un mois, et que je dois tout faire dans la maison... Pffffff)..................(Ca se lave le par terre ? Quoi ? Les casseroles aussi ?)
Bisous ma poule!
PS: je déteste les gens qui font des tartines de com's ;)
Et Camille ? Plus de nouvelles ?
Dommage.... Y 'a du talent chez cette gamine...
On dirait une critique de "rock and folk"..... ^^
T'es née 20 ans trop tard ....^^
C'est vrai que ça faisait longtemps que je n'avais pas fait d'article. La flemme sans doute, j'étais un peu en panne d'inspiration, je dois dire. Mais cet album, je l'ai tellement aimé!
Sinon Camille apparemment n'arrive plus à accéder à son blogger, mais tu peux la voir sur Skyblog, elle continue à poster quelques articles!
Et pour finir, pour ce qui est de ma naissance, j'acquiesce et déplore la situation. Je serais née 20 ans plus tôt, je m'avancerais pas beaucoup en disant que j'aurais été plus heureuse, je pense...
Qu'est ce qui te fait dire ça ?
(a propos de ta naissance .)
Oublie.... Ma question est conne...
Non elle est pas conne ta question! Ce qui me fait dire ça, c'est d'abord une erreur de calcul, parce que je pense pas qu'avoir été jeune femme dans les années 80 aurait été mieux. J'aurais en fait voulu avoir 20 ans dans les années 70, plutôt hippie. A la place, la seule devise qui s'applique à moi en ce moment, plus que le flower power, c'est le "no future". Je ne sais absolument pas ce que je vais être capable de faire de moi. Et c'est très flippant.
Pi c'est chouette aussi que ce soit Sarah qui ai fait la pochette... :D
Sinon t'as utilisé 5 fois le mot "aigle" pour 23 lignes, ce qui nous fait une part de pourcentage totale de 21.739% de "aigle" utilisé par ligne. :D
Hehe c'est vrai que la couv aurait pu être faite par Sarah! lool
20 ans dans les années 70 ?
Mais aujourd'hui tu serais un vieux crouton desséché comme moi !!!
Le "no futur", s'applique plus à moi qu'à toi.
-"Je ne sais absolument pas ce que je vais être capable de faire de moi. Et c'est très flippant."
Heuuuuuu.... Attends.....
Tu sais des fois... Une bonne épidémie de choléra, ou de peste bubonique.... ;)
Mes parents avaient 20 ans dans les années 70 xD
Pour réagir de façon très bateau "Ah ben dam, on veut toujours ce qu'on n'a pas!"
bonne année mathilde :)
des bisous
Oh purée, la couve que j'ai fait pour Mogwai ! Ben ouais, comme je suis une pote, je leur ai fait pour pas cher... C'est pour ça que j'ai un peu bâclé le dessin d'ailleurs...
Haaaaaaan moi aussi j'aurai adoré avoir 20 ans dans les années 70 ! J'aurai fait de la peinture sur camion ! Et puis à cette époque là on gagnait encore des sous en faisant les marchés, ça m'aurait ptet plus motivée à bosser aussi... Qui sait, j'aurai ptet même pu avoir une maison à moi dans le Lot, et j'aurai vécu de mon élevage de chèvres... Haaaaaaaa c'est beau de rêver...
T'as vu ça poulette! La consécration!
Sinon, on se serait bien amusées à San Francisco toutes les deux dans les années 70 chez une certaine Madame Madrigal, hein?
Haaaaaaaaaaaaaaan ouais trop bien chez madame Madrigal !!!!!!
Et pis y'avait pas le sida....
Enregistrer un commentaire