Je me souviens des rues pavées bordées d'arcs en berceau ouvrant sur une faune variée, grouillante, chaude, puant l'organique, échaudée par la promiscuité. Je me rappelle la VIE.
Les pas semés au hasard des librairies, des bibliothèques, des bouquineries, des vidéothèques... Les lumières qui nous guident quand le jour tombe plus tôt dehors, quand le monde ose un nez timide pour prendre la température. On marche toujours, on croise du monde, ou pas. Mais il y en a toujours, à l'intérieur, dans des immeubles où on s'entasse, ou on vit des choses toutes plus différentes les unes que les autres. Ca grouille, ça fourmille, bouge, et ça ne s'arrête pas. Pas de pause, ni de silence total; ça VIT.
Je me souviens des visages tous différents, des paroles insaisissables, des bonjours attrapés au vol, des phrases adressées à ceux qu'on ne connaît pas. Je me rappelle les marées humaines, le bruit, le mouvement, la houle des corps non identifiés.
Je me souviens des verres pleins, des verres vides, de la chaleur, de la lumière, des yeux presque douloureux, de l'esprit encombré de pensées suscitées par le spectacle des gens grisés.
Je me souviens de ma vie, et j'aimerais beaucoup la retrouver...
Humeur: nostalgique
Bande son: J.S Bach, Wagner, Mozart
Les pas semés au hasard des librairies, des bibliothèques, des bouquineries, des vidéothèques... Les lumières qui nous guident quand le jour tombe plus tôt dehors, quand le monde ose un nez timide pour prendre la température. On marche toujours, on croise du monde, ou pas. Mais il y en a toujours, à l'intérieur, dans des immeubles où on s'entasse, ou on vit des choses toutes plus différentes les unes que les autres. Ca grouille, ça fourmille, bouge, et ça ne s'arrête pas. Pas de pause, ni de silence total; ça VIT.
Je me souviens des visages tous différents, des paroles insaisissables, des bonjours attrapés au vol, des phrases adressées à ceux qu'on ne connaît pas. Je me rappelle les marées humaines, le bruit, le mouvement, la houle des corps non identifiés.
Je me souviens des verres pleins, des verres vides, de la chaleur, de la lumière, des yeux presque douloureux, de l'esprit encombré de pensées suscitées par le spectacle des gens grisés.
Je me souviens de ma vie, et j'aimerais beaucoup la retrouver...
Humeur: nostalgique
Bande son: J.S Bach, Wagner, Mozart
8 commentaires:
Quel beau texte.(beau, c'est plus fort que joli!Entendons nous bien!)Ca me réconcilierait presque avec la ville.Mais la dernière phrase...
Pffff.La, tu me tue...Je ne te connais pas assez pour te dire ce que je ressents, mais...T'as un gros sac plein de cailloux sur le dos non?
DAD
Pas obligée de répondre à cette question qui n'en est pas vraiment une...
DAD
bonjours !!!!! bon je te laisse le msg ici parce que je trouve pas ton mail… Mais en fait je m'occupe d'un blog pour le salon de la bd de collonges et je sais pas trop si ya des fautes……… bref toi qui est experte, pourrait tu me venir en aide ??!! http://bdcollonges.blogspot.com/
Bref sinon faut pas etre triste comme ça…
daija les fôte ki y'a pa dans le textte daven…
Oui, c'est vrai que ces derniers temps la ville me manque, et paradoxalement, j'étouffe un peu là où il n'y a personne. Je sais bien que cette dernière phrase peut paraître un peu emphatique pour quelqu'un de mon âge, mais c'est pourtant ce que je ressens. J'aime beaucoup la campagne où je suis et m'y promener sur fond musical, ça me fait un bien fou. Mais quand je rentre, le manque revient toujours... Je suis en mode pause et mon humeur gangraine.
Les gens "faillibles"(ça se dit?)paraissent toujours plus sympas que ceux qui ne se trompent jamais.Ne pas confondre l'orthographe de "migraine" avec celui de "gangrène".
Au fait! Ca donne quoi "le maître et Marguerite"?
Oops... ^^ Ca fait pas terrible pour une future prof de français! Décidément! Je vais vraiment me commander un nouveau cerveau pour Noël... Ils en ont chez Pixmania?
Pour Le Maître et Marguerite, je ne l'ai pas encore commencé, j'ai tellement d'autres livres à terminer pour le CAPES avant... Mais je pense profiter des vacances pour l'entamer tout de même.
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