Je marchais à l'embouchure de veines vomissant les viscosités obscures de l'esprit lorsque, dressées contre moi, leurs gardiennes m'avaient attrapé les mains de leurs doigts agressifs. Happée par la tristesse de leurs caresses, je m'étais laissée couler dans leurs larmes et m'étais alors reconnue dans le noir de leurs pupilles, ouvertes sur le vide de leur existence. Figée dans le marbre de ma complaisance, j'avais refusé de bouger pour me laisser engloutir dans leur sein dur et froid.
Je me dresse désormais, je grignotte et me débats du fond de leurs entrailles, j'arrache la chair, je bois le sang de leur peur et dissèque la tumeur de noire de leur vicissitude pour en laisser s'échapper la bile et la noirceur de leur fourberie. De piégée, je passe à piégeuse, je rampe dans les circonvolutions intestines et suis désormais cause de leur douleur, figeant sur leurs visages trompeurs, d'une beauté trop amère, le masque d'un mal véritable et vengeur. J'arrache, et pétris dans mes mains le cancer qu'elles auraient voulu me voir ingérer.
Je suis l'espoir dont elles n'ont jamais voulu et m'érige, grandis, nourrie de leur carne et chaude de leur sang. Je rayonne, réchauffe et passe encore timidement les mains hors de leur matrice pervertie. J'attends encore que l'on m'attrape mais persévèrerai dans ma voie, renaîtrai seule en attendant que l'on m'aide.
Humeur: belliqueuse
Bande son: Björk, Medullà (cf. radio, Where is the line)
Je me dresse désormais, je grignotte et me débats du fond de leurs entrailles, j'arrache la chair, je bois le sang de leur peur et dissèque la tumeur de noire de leur vicissitude pour en laisser s'échapper la bile et la noirceur de leur fourberie. De piégée, je passe à piégeuse, je rampe dans les circonvolutions intestines et suis désormais cause de leur douleur, figeant sur leurs visages trompeurs, d'une beauté trop amère, le masque d'un mal véritable et vengeur. J'arrache, et pétris dans mes mains le cancer qu'elles auraient voulu me voir ingérer.
Je suis l'espoir dont elles n'ont jamais voulu et m'érige, grandis, nourrie de leur carne et chaude de leur sang. Je rayonne, réchauffe et passe encore timidement les mains hors de leur matrice pervertie. J'attends encore que l'on m'attrape mais persévèrerai dans ma voie, renaîtrai seule en attendant que l'on m'aide.
Humeur: belliqueuse
Bande son: Björk, Medullà (cf. radio, Where is the line)
6 commentaires:
Toi je te ferais plus jamais lire les 120 jours de Sodome ... tu deviens bizzare ...
Je l'ai même pas encore lu. C'est ce qu'il y a de coincé en moi et qu'on n'a pas l'habitude de voir sortir qui est peut-être bizarre...
O-o hé ben...
Et sinon ça va ?
Allez, viens donc regarder un petit Disney à la maison, ça te fera du bien...
Tu écris bien Anthä.Et si on oublie les mots qui font peur,je trouve que globalement ce texte est assez positif.Ca te va bien l'humeur belliqueuse je trouve...
A propos des 120 jours de Sodome,s'agit-il du livre de Sade? (Il me semble que c'est les "120 derniers jours etc...")Si oui,je vous conseille, mon cher Oscar,la lecture de "Juliette ou les prospérités du vice" du même auteur.
J'peux vous conseiller un livre?
"Moi, je" de Jean Teulé.Facile à lire,un peu gore,c'est l'histoire romancée de François Villon.Super!
Je prend en note :) Merci mon brave :)
Enregistrer un commentaire