En mettant le nez dans mes dossiers (je fais toujours mon nettoyage de printemps l'été parce que j'ai l'esprit de contradiction), j'ai retrouvé une de mes nouvelles écrite il y a maintenant quatre ans. Une ouincerie de jeunette, peut-être, mais assez aboutie pour que je sois assez mélancolique en la relisant. J'aime les souvenirs poussiéreux, alors pour ceux qui en ont le courage...
Anesthésie
Vous, vous faites de votre mieux. Pour sûr, vos yeux sont verts, mais d’un vert classique, qui n’inspire pas plus d’admiration que de chanson. Votre nez se trouve évidemment au milieu de votre visage, mais comme si il y avait été posé accidentellement, lâché au hasard et avachi sans bien savoir se tenir. Votre bouche est une sorte de support à ce nez trop grand, piédestal à ce monstre de chair qui l’éclipse et cache les soupçons d’expressions qu’elle arrive péniblement à former de ces deux lèvres fines. Quant à votre peau. Votre peau, c’est un tapis rugueux qui couvre les muscles trop saillants de votre visage. Région au relief incertain, jamais vraiment mate, dont les élans productifs de sébum lui permettent en quelque sorte de renvoyer la lumière, de façon exagérée cependant. En digne héritière de la peau de rousse de votre mère, vous arborez un teint d’une pâleur presque maladive parcouru de rougeurs dont les plus importantes s’étendent sur les joues. Là où d’autres ont bonne mine, vous, vous avez l’air d’être perpétuellement consumée par une chaleur étouffante. Cette tête mal assemblée se porte au bout d’un corps taillé dans la guimauve, mince mais portant encore les vestiges d’une adolescence rondelette. Comme votre nez, vos seins ont été posés là au hasard, l’un plus bas que l’autre, le plus gros d’ailleurs. Et vous cherchez à les faire oublier en rentrant les épaules, car si personne ne peut le remarquer, vous savez, vous, que votre mère les a négligés, comme pour se venger du fait que vous ayez déformé son ventre et ses hanches alors que vous attendiez de pouvoir vous extirper d’elle.
Vous êtes assises toutes les deux au comptoir et une bonne vingtaine de paire d’yeux sont tournées dans votre direction. Elle parle beaucoup, pouffe, s’esclaffe, rit, profite de l’instant. Elle ne se rend pas compte qu’on vous observe avec insistance, par ci, par là. Vous le savez, vous, même quand ça n’est pas le cas d’ailleurs. Vous vous sentez en perpétuelle représentation. Les hommes détaillent avec leurs yeux inquisiteurs. Ils déshabillent avec appétit et imaginent avec tant d’envie que le désir transpire sur leurs visages. Elle jette parfois quelques œillades, Elle repère. Vous, vous cherchez une connexion, une exception qui s’attarde sur vous, croiser un regard parce que vous avez besoin de vous rassurer. Pas parce que vous en avez vraiment envie mais que votre orgueil a l’esprit de compétition. La moisson vous en offre un bouquet de deux ou trois, tandis qu’Elle se dépêtre de tous ceux qui viennent d’accrocher à Elle.
Les filles regardent aussi. Des regards de savants fous, docteur es « mode et attitude », critiques et agressifs. Discrets dans l’être vraiment, ça doit les rassurer de vous déstabiliser. La délictueuse sera sévèrement jugée, la lauréate sévèrement enviée. Dans ces cas là, vous préférez vous considérer hors sujet.
Et dans cette toile tissée de multitude de regards, vous recherchez un chemin vierge et sûr pour vous reposer.
Vous êtes toutes les deux assises au comptoir et vous parlez beaucoup. Elle vous explique que vous êtes sa meilleure amie, qu’Elle ne saurait quoi faire sans vous. Elle parle plus que vous car Elle a plus de choses à raconter. Elle a vécu énormément plus de choses, Elle ne trimballe pas une malle entière de complexes qui ralentissent son train de vie. Celui-ci est fou amoureux d’Elle, dit-Elle ; celui-là l’agace à l’appeler sans arrêt ; un troisième est hyper sympa ; le quatrième baise mieux que les autres. Mais malgré eux, sans vous, Elle s’ennuierait. Elle ne pourrait rien partager, Elle adore quand vous la faites rire, Elle trouve votre sens de l’humour exceptionnel. Vous faites semblant de vous sentir bien dans votre peau, vous arrivez même presque à ne plus y penser. Tiens, Elle a un pantalon à vous donner ! A Elle, il ne lui va plus, Elle nage dedans. Malgré a petite, estocade, sans aucun doute involontaire, vous la remerciez de l’intention. Vous savez que dans un de ses vêtements, vous aurez l’impression de voler un peu de son aura.
Vous vous habituez à occuper l’échelon inférieur au sien, vous avez l’impression que, finalement, vous bénéficiez un peu de son charisme. C’est à vous qu’Elle parle, Elle vous associe à ses aventures, lorsqu’on la regarde, on vous regarde forcément un peu aussi. Toutes deux, vous vous amusez beaucoup, vous buvez, vous discutez, et c’est là qu’il entre en scène.
Il veut vous payer une bière à toutes les deux, Elle accepte. Elle se tourne un peu vers lui. Ca faisait un petit moment qu’il observait. Il pose des questions, Elle répond, vous aussi. Il vous écoute toutes les deux, s’intéresse autant à l’une qu’à l’autre. Les sujets s’enchaînent, les verres aussi. Votre regard se fait traînant, les complexes s’étiolent. Vos yeux s’attardent sur ceux des autres avec moins d’inhibition, vous y mettez un peu plus de vous et vous vous laissez porter par l’ambiance. Vous croisez le regard d’un gars qui vous plaît et vous vous écartez un peu de la conversation.
C’est alors qu’arrive l’un des amis de votre interlocuteur. Il se rabat sur vous tandis que l’autre continue sa discussion avec Elle. Et il parle, parle. Et vous n’aimez pas ce gus qui se sent obligé de régir vos goûts musicaux en se servant des siens comme critère de jugement universel. Physiquement, il ne vous plaît pas non plus. Vous cherchez à nouveau du regard celui que vos yeux avaient rencontré précédemment. Vous le voyez au fond de la salle, debout devant le groupe de musique dont le concert a débuté Dieu sait quand, vous ne vous rappelez plus. L’enthousiasme chevillé au corps, vous insistez, l’observez, et il se retourne vers vous, croise votre regard et esquisse un sourire. Forte de cette victoire, vous vous retournez vers votre verre que vous allégez d’une gorgée, et vous vous apercevez que « Gus » est toujours en train de vous parler, s’est même rapproché, et vous souffle désormais au visage une haleine chargée de bière et de charcuterie mélangées. Dans la mesure où la vôtre pourrait presque supporter la comparaison, charcuterie mise à part, vous décidez d’être indulgente. Vous lâchez péniblement que vous allez écouter le groupe. Elle, Elle discute toujours, les yeux embrumés, agrippés à ceux de celui qui n’a de cesse de parcourir ses cuisses de ses mains pressées. Elle l’embrasse. « Gus » s’énerve à présent sur la lutte des classes, peut-être depuis que vous lui avez dit être obligée de travailler pour payer vos études. Vous vous apprêtez alors à aller écouter le concert seule, et entamez une descente de tabouret.
Vous ondoyez vers le fond de la salle, vous empêtrant dans le regard des autres qui, désormais, ne vous fait plus aucun effet. La musique vous plaît et vous commencez à danser. Un verre vous arrive dans les mains et vous espérez alors qu’il vienne du jeune homme qui vous avait souri. Vous levez les yeux pour vous percevoir que c’est bien lui. Il sourit désormais franchement et trinque avec vous. Vous dansez ensemble, quelqu’un vous bouscule et vous renversez un peu de bière sur lui. Ca semble l’amuser, il est aussi saoul que vous. Vous dansez, vous l’embrassez. Ca lui plaît. Un de ses copains vient vous l’arracher, ils sont attendus ailleurs.
Retour désenchanté vers « Gus ». Il parle avec Elle. Ascension pénible de tabouret. « Gus » s’absente. Elle vous regarde de ses yeux cernés et vitreux. Elle vous répète qu’Elle vous adore et vous étreint. Elle vous demande si ça ne vous embête pas si Elle va passer le reste de la nuit chez le gars, Elle vous laisse ses clés. Vous pouvez ramener « Gus » chez Elle, Elle vous fait confiance. Embourbée sur le terrain du désenchantement, vous acquiescez cependant avec un franc sourire. « Gus » revient, Elle part en vous embrassant. Le paysage danse alors plus violemment devant vos yeux. Le visage de « Gus » vous paraît plus agréable. Parmi les effluves d’alcool et de sueur, vous ne sentez plus son haleine. Il s’approche de vous et essaie de vous embrasser, tentative avortée par une chute de tabouret, elle, loin d’être pénible. Il rit, vous non. Il se relève, vous payez, prenez vos affaires et sortez entraînant un « Gus » tanguant dans votre sillage.
« Gus » finit par vous amuser sur le chemin du retour, crachant des embryons de phrases. Vous lui répondez en mots mâchés qui courent plus vite que votre bouche ne peut articuler. Chaque pas fait vibrer le paysage devant vos yeux, la lumière des lampadaires vous éblouit, mais vous savez où vous êtes et où vous allez.
Les ombres dansent sur les murs, suivant vos mouvements. Vous reconnaissez la vôtre que vous observez derrière la brume dont l’alcool a alourdi vos yeux. Elle se meut tranquillement, aussi noire que les angoisses qui vous parcourent de l’esprit au bas-ventre, et vous espérez un instant pouvoir la laisser derrière vous sur ces murs, chargée de ces peurs qui font de vous une âme étouffée. Le paysage s’étend devant vous et vous tend une brassée d’inconnu, trame sur laquelle vous brodez votre route point par point, pas à pas, submergée d’amertume et de nausée mélangées. Les fenêtres s’ouvrent sur l’obscurité, la noirceur d’une pièce sans lumière aussi opaque que les yeux des gens que vous imaginez y habiter. Vous y laissez s’engouffrer votre ombre qui s’y retrouve noyée, fusion d’ébènes, où vous lui espérez la rencontre furtive avec celle d’un autre rôdeur contemplatif. Un nouvel étourdissement vous emporte dans une spirale visuelle où se mêlent lumière, architecture, et peuple noctambule d’ombres non identifiées que vous pourriez presque prendre pour celles des âmes nomades dont les propriétaires sommeillent paisiblement entre leurs quatre murs.
Les mains de « Gus » viennent s’accrocher à vous, remontent, se posent au hasard, promeneuses insolentes dont la froideur vous ramène dans votre corps. Vous réprimez un haut-le-cœur et essayez de le regarder dans les yeux afin d’y déceler une parcelle d’envie de vous. Il essaie également, et l’idée qu’il puisse chercher la même chose dans les vôtres vous attendrit et vous le rend plus attractif. Il prend votre main et vous terminez le trajet en vous bousculant l’un l’autre, l’équilibre perverti par la danse incessante d’un paysage peu docile.
Un miracle vous a permis d’enfoncer la clé dans la serrure du premier coup. Vous ouvrez, et l’odeur vous saute au nez. Ca sent son parfum à Elle, ça passe dans votre sang et vous laisse imaginer qu’il vous donne un peu de son pouvoir. « Gus » marmonne péniblement qu’il a envie de vous et vous vous rendez compte alors de ce que vous allez devoir faire. Vous le laissez s’asseoir sur le lit avec vous, commencer à enfouir sa tête dans votre cou. Vous sentez à nouveau son haleine, ça vous déstabilise, et vous essayez alors de retrouver le parfum qui vous avait assailli lorsque vous êtes entrée. Ses mains sont chaudes à présent, et passant outre le néant émotionnel qu’il vous évoque depuis le début de la soirée, vous essayez de ressentir quelque chose. Vous vous concentrez sur ses caresses, la façon dont il déboutonne votre chemise et la fait glisser sur votre dos, alors que vous sentez la froideur de la pièce comme le picotement de milliards d’aiguilles. Il a désormais enlevé son t-shirt et vous n’osez pas le regarder. Il vous entraîne avec lui, vous allonge sur les oreillers, et vous continuez de jouer les poupées de chiffon. Votre regard continue de s’attarder sur cette pièce qui n’est pas la votre, dénuée de toute familiarité, dont vous vous servez afin d’endosser le caractère de quelqu’un qui ne vous ressemble en rien. Mal à l’aise dans ce travestissement, vous fermez les yeux. Bien vous en a pris, vous dites-vous, lorsqu’il dégrafe votre soutien-gorge ; vous n’auriez pas aimé affronter une éventuelle déception dans ses yeux. Dans la mesure où il vous dévore littéralement les seins, il n’a pas dû l’être.
Toujours occupée à essayer de vous abandonner à ressentir quelque chose, vous gardez les yeux fermés. Vous le sentez qui se relève. Cette interruption donne l’occasion à la gêne et au malaise, qui restaient jusqu’ici couchés non loin, de fondre sur vous. Vous entendez les cliquetis de la ceinture et devinez qu’il est désormais nu. Vous regardez les murs toujours hostiles dans lesquels vous ne décelez toujours rien de rassurant. Même le parfum n’y fait plus rien. Lorsqu’il déboutonne votre pantalon, la brûlure de la gêne est si forte que vous décidez de vous échapper de votre corps. Vous contemplez désormais votre image. Vous n’êtes pas tout à fait partie, vous êtes nue et vous sentez la morsure que vous inflige le froid.
Il s’allonge alors sur vous et vous l’enveloppez de vos bras. Il vous embrasse et vous revenez petit à petit. Lorsque ses doigts s’immiscent en vous, vous ressentez ça comme un bélier qui enfoncerait la porte de votre intimité et décidez de mettre à l’abri tout ce que vous pouvez avoir de plus authentique. Vous réagissez en bonne élève, et gémissez parce que vous croyez que c’est ce qu’il attend de vous. Vous le caressez aussi, et bien que le contact d’un pénis au creux de votre main vous soit agréable, vous avez la sensation d’être maladroite et vous vous échappez à nouveau. Il s’écarte encore, et le fait qu’il s’arrache à vous vous fait presque mal. Le froid vous envahit derechef, et la nausée s’empare de vous. Le temps s’étire. Il cherche le préservatif dans sa poche, le met. Vous tremblotez. Il se rallonge enfin sur vous et s’introduit en plongeant sa tête dans votre cou. Vous rouvrez alors les yeux, sentant la pièce s’écrouler autour de vous lorsque vous les gardez fermés.
Vous le sentez bouger en vous et frissonnez de ce que vous pensez être du plaisir. Vous décidez alors de vous laisser aller. Vous êtes désormais seule, les yeux vers le plafond, à le sentir se mouvoir. Il va, vient, et vous distinguez quelque chose d’imprécis qui se passe en vous. Vous soupirez plus fort, et fermez vos yeux une nouvelle fois, vous concentrant sur le bourdonnement sensoriel qui résonne en vous. Vous envisagez soudain pouvoir ressentir du plaisir et sentez s’amplifier votre vibration intérieure. Il s’active au dessus de vous, vous embrasse et repart au creux de votre épaule. La sensation qui voyage à travers votre corps s’attarde maintenant sur l’estomac, puis repart vers le bas-ventre. Elle s’intensifie encore, et s’apparenterait presque à la douleur. Vous réussissez à vous abandonner un peu plus, et guettez le point d’orgue qui vous conduira droit à la jouissance, alors que votre tête s’alourdit brutalement et que vous vous sentez aspirée par l’oreiller sur lequel elle repose. Vous pensez rouvrir les yeux, mais c’est alors que vous sentez encore des frissons vous parcourir et quelque chose monter en vous. Ca explose brutalement.
Vous avez vomi.
Humeur : on tient le bon bout!
Bande son : The Fountain (B.O)
22 commentaires:
Je vais peut-etre te vexer....
A première vue, c'est du vécu, et je trouve ça assez glauque. Non par le dénouement, mais par la façon de vivre la chose. La façon dont ça s'enchaine.
Voilà, du coup, j'ai pas bien regardé la façon d'écrire.Mais je suis pas critique littéraire non plus...
Il me semble que j'ai vécu des situations qu'on pourrai qualifier d'analogues.
On pourrai parler d'incompréhension entre jeunes et vioques ou entre personnes de sexes différents.
Mais je crois que le problème n'est pas là.
C'est cette vision négative...
C'est ça qui ,je pense, me donne l'idée du mot "glauque".
Ca va ? J'te déprime pas trop j'espère !^^
Du gros glauque ? De la grosse déprime servie par un Maître es écriture ?
"Les particules élémentaires" de Michel Houellebecq.
Flammarion.... (j'ai le livre sous le nez, cause que je sais jamais écrire son nom à celui là !)
Non tu ne me déprimes pas, au contraire, car c'est ce genre de réactions que j'espérais récolter. En fait quand j'ai écrit ce texte, j'étais dans une très mauvaise période et ce truc là, je l'ai littéralement éructé un soir de colère et de tristesse. Donc que ça se ressente, je trouve que c'est bien. Ca ne veut pas dire que l'on aime, mais c'est pas ça que j'attends. C'est qu'on n'y soit pas indifférent.
Merci en tout cas d'avoir pris le temps de lire et de me donner ton avis! ^^
Michel Houellebecq, sinon, je connais grâce à "Rester vivant", un recueil de nouvelles qui m'a fait beaucoup rire par son cynisme et son détachement apparent. En particulier "la fête" qui m'a fait hurler de rire.
Ah !!! Connais pas... Je cours acheter...
Sans dec... Les particules.... Faut lire.... Je ne saurai insister plus...
T'ai-je blousé avec Boulgakov ou Teulé ?
Ha.... Tu vois ?
Non... Je ne peux rester indiférent à ton texte... Si tu étais ma fille , ça me ferai chialer....
On ne fait pas des enfants pour...
Et merde....
Tu comprendras quand tu seras Maman...
Je dis "Maman" parce que "Papa" tu peux pas comprendre...Et pis t'es mal barrée pour être Papa...^^
Et pis les filles elles peuvent pas comprende le fait d'avoir des couilles...
T'as essayé de marcher droit avec des couilles ?
Non dis-moi! Ca m'intéresse! J'ai du mal à me figurer ce que tu as pu vouloir dire. On ne fait pas d'enfants pour qu'ils fassent n'importent quoi? Pour qu'ils subissent leur vie? Pour qu'ils soient malheureux?
Sinon j'en croise pas mal, des mecs qui ont l'air d'avoir du mal à marcher naturellement avec leurs couilles qui ont l'air de peser au moins trois kilo chacunes. Mais c'est peut-être un signe de reconnaissance, parce qu'ils sont souvent en baggy et écoutent du rap.
Oui, c'est plutôt "malheureux" que je voulais dire.... Je ne sais pas si le mot convient bien, mais j'en ai pas d'autres sous la main...
Je crois que le fait d'être parent dévoile des instincts de protection excessifs. C'est pour ça que je disais "tu verras,quand tu seras maman", cause que ce genre d'instinct se développe très fort après la naissance de la progéniture...
Enfin, bien sûr, plus ou moins celon les gens tout de même.
(kilo,ça prend un s au pluriel... grmph..hihihi)
(tiens, j'avais pas vu "n'importent"...Gmphhh....)
Dans ce cas précis, ce n'était pas malheureuse, que j'étais, mais déboussolée et perdue entre les divers chemins que ma vie pouvait prendre sans aucune garantie de résultats (qui en a me direz-vous, mais les jeunes de maintenant ne se voient-ils pas dresser devant eux des portes blindées?). Et seule aussi... Très seule après que les amis soient tous partis faire leur vie, après le boulot dans un endroit où je ne pouvais que rencontrer des gens très gentils, mais pas du tout intéressés par les mêmes choses que moi.
Les parents n'y peuvent rien, dans tout ça. Ils peuvent faire ce que les miens ont fait, et ce que tu fais sans doute pour Sarah et Axel: mettre à disposition des oreilles attentives, et filer des coups de pied au cul quand il y en a besoin. Mais je conçois que ce doit être attristant et angoissant de voir son enfant passer par ce genre de période pourtant nécessaire.
Et avant de faire des remarques sur l'orthographe des autres, on vérifie qu'on sait écrire SELON correctement! GNARF! ^^
Aaaah ? Celon.... Selon...
Ah bin ça m'étonne.... J'm'ai trompé alors ?^^
Sinon, à propos de notre discussion, bien sûr que les parents n'y peuvent rien....On continue à vouloir protéger nos gamins alors qu'ils ont les moyens de régler ces problèmes par eux même.
Ca fait longtemps que je ne parle plus de mes réels soucis à ma maman,(ou que je reste évasif) et c'est moi qui la protège maintenant. C'est comme ça...
Ma mere n'est plus ici sur la terre et mon pere, il a l'alzheimer's. Alors, il faut apprecier nos parents lorsque ils peuvent le senter. ;)
Il y a beaucoups de fautes d'orthographes sur l'internet. Au moins, avec Anthä et Dad, je sais que je n'apprends pas les truques mauvais! Merci les deux.
Okay, je vais essayer à lire ce que t'avais écrit Anthä. Wish me luck!
Okay, je viens de lire cinq paragraphs. Je le trouve interessant et j'ai invie de continuer de lire pour connaitre un peu plus sur ce fille qui nous partage ses sentiments.
Okay, je suis maintenant ici dans l'histoire:
Toujours occupée à essayer de vous abandonner à ressentir quelque chose, vous gardez les yeux fermés. Vous le sentez qui se relève. Cette interruption donne l’occasion à la gêne et au malaise, qui restaient jusqu’ici couchés non loin, de fondre sur vous
J'ai envie de dire de courir! Ne le fait pas!
Ouf. C'est triste Anthä. Cela me donne envie de pleurer pour cette fille.
Ah ! J'suis pas tout seul....
Anthä, tu vas faire chialer tous les vioques de la planète !^^
Je me souviens pas que tu m'aies vomi dessus...
Heureusement pour toi, tu étais incomparable avec Gus. Et j'ai jamais vomi sur personne. NON! xP
Enregistrer un commentaire